Le collège Fröelicher de Sissonne avait faim de santé cette semaine !
Dans le cadre du CESC (comité éducatif à la santé et la citoyenneté), Mme Druet, en partenariat avec la professeur de SVT, Mme Thomassin et Mme Nerden, professeur d'EPS, a mis en place un programme basé sur trois thèmes « manger, bouger, respirer ».
Cette initiative a une importance capitale comme le dit Mme Fitos, principale du collège, pour qui le petit-déjeuner est l'un des repas qu'il ne faut surtout pas louper. L'infirmière de l'établissement le constate chaque année : il y a une carence alimentaire. Ils ne déjeunent pas le matin et se retrouvent avec une fatigue précoce vers 10 heures, ce qui signifie un manque alimentaire certain. La conséquence est l'hypoglycémie, qui fait beaucoup de dégâts chez les plus jeunes, car plus fragiles.
Mais pourquoi ? Le petit-déjeuner est un repas capital qui est, malheureusement, trop souvent absent ou négligé chez les enfants. Pourtant, lorsque nos enfants se lèvent le matin leur organisme a besoin de faire le plein de « carburant » pour être en forme en début de journée. Un bon « petit déj'» est indispensable, il évite notamment le fameux coup de pompe de 10-11 heures, entraînant fatigue, difficulté à se concentrer.
25 % des apports journaliers
Le petit-déjeuner, tel qu'il est recommandé, devrait apporter de 20 à 25 % de l'apport énergétique quotidien, associer des glucides simples et complexes et des protéines, être pauvre en lipides et participer à la couverture des besoins en calcium, fer et vitamines. Alors, le réfectoire a pris la décision de servir un petit-déjeuner afin de sensibiliser les enfants. L'année précédente, les élèves de 4e y avaient eu droit et cette fois, ce sont ceux de 5e. Il s'avère que le collège veut attaquer le mal dès le plus jeune âge. C'est ainsi une table pleine de céréales, de jus d'orange, de chocolat, de pain, de produits laitiers et bien d'autres bonnes choses encore, qui ont fait le plaisir de nos enfants.
À noter que le problème des demoiselles se complique, lui, d'une volonté de maigrir et de se calquer sur la plastique des sylphides de papier glacé (alors que ce premier repas de la journée ne fait pas grossir…). Le travail est ainsi conséquent devant la « culture » du petit-déjeuner.
Subventionnée par le groupement régional de la santé publique, cette manifestation ne s'arrêtera pas en si bon chemin.
Il sera organisé prochainement une confection de gâteaux, afin de faire voir la différence entre la pâtisserie maison et la pâtisserie industrielle ; la visite d'une exposition à Paris, à la cité des sciences sur l'alimentation et les goûts (vers octobre) et la présence d'une diététicienne de l'ANPS (Agence nationale pour la protection de la santé) qui se déplacera pour une demi-journée au collège. Un programme des plus appétissants.
Ne pas faire l'impasse sur ce repas du matin permet une concentration et une vitalité considérablement accrues.
